Comment éviter le burn-out en 3 étapes?

Comment éviter le burn-out en 3 étapes?

Prendre conscience de son addiction à l’action…et si on arrêtait d’associer sa valeur à ses résultats, à ses performances et si on s’aimait pour ce que l’on est et pas ce l’on fait ? Une bonne façon d’éviter le burn-out en 3 étapes…

1/ Etape 1 : se rendre compte qu’on se noie dans l’action, prendre conscience qu’on associe sa valeur à sa performance, au fait de « faire »

Je ne sais pas vous mais moi l’action, j’adore ça, c’est assez naturel chez moi de faire des choses…de dévaler les todolists. C’est efficace, ça donne l’impression d’avancer, on a de la reconnaissance, des résultats…mais c’est aussi une course en avant…Et ce n’est jamais assez !
Et qu’est ce qui reste après toutes ces actions ?

  • les compliments sont vites oubliés, voire mon entourage s’est habitué à ce que je fasse beaucoup…donc il n’y a même plus beaucoup de reconnaissance…
  • des résultats ? du matériel… vite oublié aussi car on s’habitue aussi au confort, et on le voit plus que soit le salaire, les bons chiffres, c’est jamais assez…(même à nos propres yeux)

… et voilà comment « bonant malant », j’en suis arrivée au burn out…Et puis j’ai pris conscience qu’être dans le faire masquait la peur du vide. La peur du rien ou plutôt de se trouver face à soi-même.

2/ Se connaitre et aller à la rencontre de soi-même

Identifier qui on est vraiment…. derrière la carapace, notre éducation, nos habitudes. J’avais l’impression de bien de me connaître : j’excellais en entretien que ce soit en story telling de ma vie ou sur la fameuse question des 3 qualités et 3 défauts…J’avais l’impression d’être bien dans ma peau et de me connaître…Le burn-out et le travail psychologique qui va avec a fait émerger un tout autre paysage…En fait, j’étais très forte pour m’adapter à mon environnement et à ce qu’on attendait de moi. C’est d’ailleurs cette grande capacité d’adaptation que je mettais en qualité n°1 dans mes entretiens d’embauche. Je portais aussi des valeurs familiales fortes (notamment la valeur travail), qui ne m’appartenait pas forcément…
Quand j’ai enfin accepté le vide, que je me suis arrêtée et que je me suis observée : j’ai vu beaucoup de choses et notamment une hypersensible qui s’ignorait. Evidemment, ce sont les thérapeutes (coachs, psy, hypnothérapeute etc.) qui m’y ont aidée et je les remercie grandement pour ça ! Cette sensibilité que je cachais, que je croyais mauvaise et inadaptée en entreprise. Aujourd’hui, cette sensibilité est ma plus grande force : elle me permet de me régaler de la nature qui m’entoure, de comprendre finement mes clients, de percevoir des signaux faibles que les autres ne perçoivent pas…et je suis même convaincue de la vertu de la sensibilité en entreprise, on est tous gagnant si on abaisse nos masques (pas ceux contre le Covid) et si on ose montrer ses émotions, tout en respectant les autres.
Le yoga et la méditation m’ont aussi beaucoup aidé à appréhender le vide, à m’arrêter, à m’apprivoiser et à progressivement à m’aimer pour qui je suis et non pour ce je fais.

3/ S’aimer pour qui on est vraiment, d’arriver à aimer « ce moi profond »

Une fois que l’on a identifié qui on est, l’enjeu est d’arriver à aimer cette personne-là, arriver à se donner de l’amour. S’aimer pour ce que l’on est et non pour ce que l’on fait. Et arrêter de chercher la reconnaissance des autres, pour se donner soi-même cet amour….
Cela ne se fait pas en un coup de baguette magique tout ça ! Cela prend du temps….c’est un travail au quotidien.
S’observer, faire les choses en savourant ce qu’on fait et non pour cocher la case au plus vite et faire la tache suivante…, être dans l’instant présent, savourer ce qui est là, prendre plaisir à être, vivre en authenticité sans se cacher ou se sur-adapter…

En résumé, la clé pour moi, c’est de s’aimer pour ce que nous sommes et pas pour ce l’on fait, arrêter d’associer « performance » et « valeur ». Et pour s’aimer, il faut se connaitre et aller à la rencontre de soi-même…

  •  N’hésitez pas à aller chercher de l’aide. Je peux vous aider dans ces prises de conscience : cesser d’être dans le faire, vous aimez pour ce que vous êtes et pas seulement pour ce que vous faites, vos performances et tracer votre chemin à vous. J’ai créé des séances sur mesure « surmenage et burn-out » en associant des techniques issues du yoga (respirations et mouvements) pour encourager mes clients à trouver des réponses dans leur corps. En effet, les personnes sujettes au surmenage ont particulièrement tendance à rester dans leur « tête » et oublient leur corps qui est pourtant une excellente boussole pour évaluer leurs véritables besoins au quotidien. Cette approche permet une prise de hauteur et un travail en profondeur sur les sujets concrets et opérationnels que le client apporte. N’hésitez pas à me contacter pour échanger à ce sujet.
  • Si vous pensez que cet article pour être utile à quelqu’un autour de vous, n’hésitez pas à le partager grâce aux icônes en bas de la page.

Pour finir je vous partage cet extrait de Thich Nhat Hanh issu des « Feuilles odorantes de palmier » écrit entre 1962 et 1966, en pleine guerre du Viet Nam qui reste selon moi très actuel et qui illustre très bien notre addiction à l’action et le trésor que représente le fait de « se trouver » :

« La vie attend avec patience qu’apparaissent les vrais héros. Le danger apparait lorsque ceux qui aspirent à être des héros n’ont pas la patience d’attendre de s’être trouvés eux-mêmes. Car aussi longtemps que les aspirants à l’héroisme ne sont pas trouvés eux-même, ils ont tendance, pour mener leur combat, à utiliser les armes du monde : l’argent, la gloire et le pouvoir.
Ces armes sont incapables de protéger la vie intérieure du héros, si bien que pour faire face à leurs peurs et leur insécurité, ils doivent s’affairer sans cesse. La capacité de destruction de l’agitation perpétuelle peut rivaliser avec celle de la bombe atomique. Elle devient une habitude aussi dangereuse que l’opium. Une telle attitude annihile la vie de l’esprit. Les faux héros trouvent plus facile de faire la guerre que de faire face au vide de leur âme. Ils se plaignent sans cesse de n’avoir pas le temps de se reposer mais en vérité, si on leur donnait ce temps, ils ne sauraient qu’en faire…Aujourd’hui, les gens ne savent pas se reposer. Ils remplissent leur temps libre de 1000 occupations. Ils ne peuvent pas tolérer quelques minutes de vraie oisiveté. Il leur faut allumer la télévision ou prendre un journal qu’ils lisent jusqu’à la dernière ligne sans oublier la publicité. Il leur faut toujours quelque chose à regarder, à entendre ou à discuter. Tout leur est bon pour empêcher le vide qui est en eux de dresser sa tête effrayante(…) Il nous est impossible de maitriser nos démons intérieurs sans une résolution acharnée et une vie spirituelle accomplie. » et ensuite il évoque « le Gathas pour la vie quotidienne », manuel de la stratégie du guerrier qui leur apprenait «à nous observer pendant tous les actes de la vie ordinaire : manger, boire, marcher, se tenir debout. » (…) « en faisant le cuisine, en lavant la vaisselle, en balayant, …habitez l’instant présent. Le but n’est pas de se débarrasser de ces taches pour nous consacrer ensuite à une activité plus chargée de signification. Laver la vaisselle et faire la cuisine sont en eux-même le chemin vers l’état de Bouddha »
(…)Seul peut espérer descendre de la montagne en héros celui qui a maitrisé l’art de tout cela, celui qui est capable de rire devant ces armes du monde que sont l’argent, la gloire et le pouvoir. Un tel héros traversera les vagues du succès et de l’échec sans s’élever ou s’enfoncer. En réalité, peu nombreux sont ceux qui verront en lui un héros »

Comment éviter le burn-out en 3 étapes?

Prendre conscience de son addiction à l’action…et si on arrêtait d’associer sa valeur à ses résultats, à ses performances et si on s’aimait pour ce que l’on est et pas ce l’on fait ? Une bonne façon d’éviter le burn-out en 3 étapes…

1/ Etape 1 : se rendre compte qu’on se noie dans l’action, prendre conscience qu’on associe sa valeur à sa performance, au fait de « faire »

Je ne sais pas vous mais moi l’action, j’adore ça, c’est assez naturel chez moi de faire des choses…de dévaler les todolists. C’est efficace, ça donne l’impression d’avancer, on a de la reconnaissance, des résultats…mais c’est aussi une course en avant…Et ce n’est jamais assez !
Et qu’est ce qui reste après toutes ces actions ?

  • les compliments sont vites oubliés, voire mon entourage s’est habitué à ce que je fasse beaucoup…donc il n’y a même plus beaucoup de reconnaissance…
  • des résultats ? du matériel… vite oublié aussi car on s’habitue aussi au confort, et on le voit plus que soit le salaire, les bons chiffres, c’est jamais assez…(même à nos propres yeux)

… et voilà comment « bonant malant », j’en suis arrivée au burn out…Et puis j’ai pris conscience qu’être dans le faire masquait la peur du vide. La peur du rien ou plutôt de se trouver face à soi-même.

2/ Se connaitre et aller à la rencontre de soi-même

Identifier qui on est vraiment…. derrière la carapace, notre éducation, nos habitudes. J’avais l’impression de bien de me connaître : j’excellais en entretien que ce soit en story telling de ma vie ou sur la fameuse question des 3 qualités et 3 défauts…J’avais l’impression d’être bien dans ma peau et de me connaître…Le burn-out et le travail psychologique qui va avec a fait émerger un tout autre paysage…En fait, j’étais très forte pour m’adapter à mon environnement et à ce qu’on attendait de moi. C’est d’ailleurs cette grande capacité d’adaptation que je mettais en qualité n°1 dans mes entretiens d’embauche. Je portais aussi des valeurs familiales fortes (notamment la valeur travail), qui ne m’appartenait pas forcément…
Quand j’ai enfin accepté le vide, que je me suis arrêtée et que je me suis observée : j’ai vu beaucoup de choses et notamment une hypersensible qui s’ignorait. Evidemment, ce sont les thérapeutes (coachs, psy, hypnothérapeute etc.) qui m’y ont aidée et je les remercie grandement pour ça ! Cette sensibilité que je cachais, que je croyais mauvaise et inadaptée en entreprise. Aujourd’hui, cette sensibilité est ma plus grande force : elle me permet de me régaler de la nature qui m’entoure, de comprendre finement mes clients, de percevoir des signaux faibles que les autres ne perçoivent pas…et je suis même convaincue de la vertu de la sensibilité en entreprise, on est tous gagnant si on abaisse nos masques (pas ceux contre le Covid) et si on ose montrer ses émotions, tout en respectant les autres.
Le yoga et la méditation m’ont aussi beaucoup aidé à appréhender le vide, à m’arrêter, à m’apprivoiser et à progressivement à m’aimer pour qui je suis et non pour ce je fais.

3/ S’aimer pour qui on est vraiment, d’arriver à aimer « ce moi profond »

Une fois que l’on a identifié qui on est, l’enjeu est d’arriver à aimer cette personne-là, arriver à se donner de l’amour. S’aimer pour ce que l’on est et non pour ce que l’on fait. Et arrêter de chercher la reconnaissance des autres, pour se donner soi-même cet amour….
Cela ne se fait pas en un coup de baguette magique tout ça ! Cela prend du temps….c’est un travail au quotidien.
S’observer, faire les choses en savourant ce qu’on fait et non pour cocher la case au plus vite et faire la tache suivante…, être dans l’instant présent, savourer ce qui est là, prendre plaisir à être, vivre en authenticité sans se cacher ou se sur-adapter…

En résumé, la clé pour moi, c’est de s’aimer pour ce que nous sommes et pas pour ce l’on fait, arrêter d’associer « performance » et « valeur ». Et pour s’aimer, il faut se connaitre et aller à la rencontre de soi-même…

  •  N’hésitez pas à aller chercher de l’aide. Je peux vous aider dans ces prises de conscience : cesser d’être dans le faire, vous aimez pour ce que vous êtes et pas seulement pour ce que vous faites, vos performances et tracer votre chemin à vous. J’ai créé des séances sur mesure « surmenage et burn-out » en associant des techniques issues du yoga (respirations et mouvements) pour encourager mes clients à trouver des réponses dans leur corps. En effet, les personnes sujettes au surmenage ont particulièrement tendance à rester dans leur « tête » et oublient leur corps qui est pourtant une excellente boussole pour évaluer leurs véritables besoins au quotidien. Cette approche permet une prise de hauteur et un travail en profondeur sur les sujets concrets et opérationnels que le client apporte. N’hésitez pas à me contacter pour échanger à ce sujet.
  • Si vous pensez que cet article pour être utile à quelqu’un autour de vous, n’hésitez pas à le partager grâce aux icônes en bas de la page.

Pour finir je vous partage cet extrait de Thich Nhat Hanh issu des « Feuilles odorantes de palmier » écrit entre 1962 et 1966, en pleine guerre du Viet Nam qui reste selon moi très actuel et qui illustre très bien notre addiction à l’action et le trésor que représente le fait de « se trouver » :

« La vie attend avec patience qu’apparaissent les vrais héros. Le danger apparait lorsque ceux qui aspirent à être des héros n’ont pas la patience d’attendre de s’être trouvés eux-mêmes. Car aussi longtemps que les aspirants à l’héroisme ne sont pas trouvés eux-même, ils ont tendance, pour mener leur combat, à utiliser les armes du monde : l’argent, la gloire et le pouvoir.
Ces armes sont incapables de protéger la vie intérieure du héros, si bien que pour faire face à leurs peurs et leur insécurité, ils doivent s’affairer sans cesse. La capacité de destruction de l’agitation perpétuelle peut rivaliser avec celle de la bombe atomique. Elle devient une habitude aussi dangereuse que l’opium. Une telle attitude annihile la vie de l’esprit. Les faux héros trouvent plus facile de faire la guerre que de faire face au vide de leur âme. Ils se plaignent sans cesse de n’avoir pas le temps de se reposer mais en vérité, si on leur donnait ce temps, ils ne sauraient qu’en faire…Aujourd’hui, les gens ne savent pas se reposer. Ils remplissent leur temps libre de 1000 occupations. Ils ne peuvent pas tolérer quelques minutes de vraie oisiveté. Il leur faut allumer la télévision ou prendre un journal qu’ils lisent jusqu’à la dernière ligne sans oublier la publicité. Il leur faut toujours quelque chose à regarder, à entendre ou à discuter. Tout leur est bon pour empêcher le vide qui est en eux de dresser sa tête effrayante(…) Il nous est impossible de maitriser nos démons intérieurs sans une résolution acharnée et une vie spirituelle accomplie. » et ensuite il évoque « le Gathas pour la vie quotidienne », manuel de la stratégie du guerrier qui leur apprenait «à nous observer pendant tous les actes de la vie ordinaire : manger, boire, marcher, se tenir debout. » (…) « en faisant le cuisine, en lavant la vaisselle, en balayant, …habitez l’instant présent. Le but n’est pas de se débarrasser de ces taches pour nous consacrer ensuite à une activité plus chargée de signification. Laver la vaisselle et faire la cuisine sont en eux-même le chemin vers l’état de Bouddha »
(…)Seul peut espérer descendre de la montagne en héros celui qui a maitrisé l’art de tout cela, celui qui est capable de rire devant ces armes du monde que sont l’argent, la gloire et le pouvoir. Un tel héros traversera les vagues du succès et de l’échec sans s’élever ou s’enfoncer. En réalité, peu nombreux sont ceux qui verront en lui un héros »

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